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Les interviews : « Et vous, qu’en dites-vous? »

Quand les habitants de Genappe nous parlent de « leur » confinement…

La pandémie de Coronavirus n’a pas seulement ébranlé nos vies quotidiennes, elle nous a également relégué, plus que jamais, derrière des chiffres : les taux de contamination, le nombre de lits en soins intensifs ou le pourcentage de population en télétravail.

Mais derrière ces courbes, chaque jour en « Une » des journaux, le Centre culturel de Genappe a voulu donner la parole, non pas à une population abstraite (« les indépendants », « les coiffeurs », « les étudiants », etc.), mais à celles et ceux que l’on croisait auparavant dans la rue, au magasin, à l’école, ou au foot.

Une trentaine d’interviews vidéo ont été menées, en essayant, sans prétention représentative, d’avoir un panel diversifié d’habitants et d’habitantes de Genappe. Ce qui nous intéressait était de comprendre quelles étaient les « stratégies d’adaptation » à cette situation tout à fait inédite de confinement, dans une commune rurale du Brabant wallon.

La crise sanitaire a marqué un moment de « rupture » dans nos vies quotidiennes, à la fois dans la manière dont se structurait notre temps (journées de travail, activités de loisirs, moments en famille, etc.), et la manière dont se structurait notre espace (professionnel ou domestique, public ou privé). Nous avons, toutes et tous, été amenés à repenser notre temps et notre espace.

Temps gagné et temps perdu

Pour plusieurs des personnes interviewées, le début du confinement a marqué un moment de « pause », une occasion pour ralentir dans notre « fast-life » (Reda), « dans le rythme effréné » (Justine) de nos vies quotidiennes. L’occasion de « se pauser » ou de « se poser », et de prendre du temps pour soi, pour faire ce qu’on n’avait jamais le temps de faire avant : « Je me suis mis à écrire un roman, chose que je voulais faire depuis des années, c’était le moment de m’y mettre » (Piwi). D’autres se sont mis à la marche, au jogging, au vélo, aux balades dans la nature, au jardinage, au bricolage, ou à la sieste. C’était aussi un moment pour passer davantage de temps entre parents et enfants, dans « le confort de la cellule familiale » (Ariane). L’idée de revenir à des choses plus « essentielles » revient très souvent.

Mais la rupture crée des tensions : à côté de ce temps que l’on « gagne » par l’arrêt de nombreuses activités, il y a ce temps que l’on « perd » : les cours qu’on n’a plus, les représentations et concerts qui sont reportés, les progrès sportifs qui sont ralentis, etc. Pour certains, ce temps perdu est aussi… de l’argent perdu, et des difficultés futures qui s’annoncent. Ce à quoi s’ajoute parfois la violence de voir son activité considérée comme « non-essentielle ».

Chaque stratégie est une manière, toujours unique, et dépendante des conditions de vie, de gérer ces tensions. Des routines, des rituels, des perspectives qu’on se donne, comme autant de stratégies pour structurer sont temps : « au premier confinement, on n’avait plus d’organisation du tout. Maintenant, j’en ai une, et ça m’aide… » (Ingrid), « J’avais besoin de marquer le coup, de me dire ‘vendredi, c’est le week-end !’ » (Justine).

Vie locale et distanciation sociale

Être confiné chez soi, c’est aussi repenser son espace. En cela, le confinement a quelque chose de « l’institution totalitaire », décrite en sociologie par Goffman : l’endroit où l’individu dort, se distrait et travaille tend à être le même. Comment repenser son espace quand on alterne « entre son pyjama de nuit et son pyjama de jour » (Françoise) ? Comment ne pas vivre cette situation comme celle du « reclus » de Goffman ?

Les stratégies s’inscrivent ici dans une tension entre le « confort de la maison » et le sentiment d’enfermement ; entre la redécouverte du local, du quartier, des voisins, de la nature proche, bref, l’expérience de la « proximité », et l’expérience de la « distance » :  cours à distance, appels vidéo avec les petits-enfants, distanciation dans les magasins. « Nous parlions à nos petits-enfants par la fenêtre » (Béatrice).

Toutes et tous nous ont parlé de ces petites choses qui leur manquent le plus, ces « presque riens » qui font la vie, et qui touchent pratiquement toujours à notre nature sociale : boire un verre entre amis, fêter un anniversaire, prendre sa grand-mère dans les bras, danser, « serrer l’autre dans ses bras pour lui dire qu’on l’aime » (Myriam)…

« On n’est pas des gens pour vivre seuls » (Josy)

La sociologie a l’habitude de distinguer les liens « de société » (les rapports sociaux réglementés, normés, contractuels) et les « liens de communauté » (la proximité affective, les liens de voisinage, la communauté spirituelle), et c’est bien ces derniers qui manquent le plus : lorsqu’on ne peut plus simplement « se rencontrer », surtout de manière imprévue, ou « aller chez des amis », sans distance, sans masque, sans crainte. Le confinement rend visible à quel point la plupart de nos activités sont aussi – ou avant tout – des lieux où l’on crée des liens affectifs très forts, et où l’on est content de se retrouver : cours d’art, clubs de sport, salle de fitness, paroisse, etc.

A quoi nous habituons-nous ?

Chacun s’adapte. On « fait avec ». Mais la question se pose : n’y a-t-il pas un risque à « s’installer » dans cette situation, à s’habituer à voir l’autre derrière un écran ? Et surtout à voir l’autre comme un « asymptomatique » potentiel ? Ou comme une « personne à risque » ? Allons-nous nous réapprendre à « faire la bise » ? A sortir au cinéma ? A aller au théâtre ? C’est une crainte qui émerge au fur et à mesure que la crise persiste…

Pour aller plus loin…

Nous avons bien conscience que nos constats se rapportent à une commune rurale, en Brabant wallon. Une enquête identique réalisée, par exemple, dans une grande ville montrerait probablement des constats différents. Tout l’intérêt serait de varier les lieux et les populations, afin de comparer la manière dont les individus développent des stratégies d’adaptation différentes selon les lieux où ils sont confinés.

Une chose est sûre : la parole est un outil magnifique, et plus que jamais important dans la situation d’anxiété et d’isolement que nous connaissons. Nous espérons que ce moment d’échange que nous avons passé avec chacune des personnes interviewées, ce moment de proximité, presque d’intimité, à visage découvert, même si c’était par écrans interposés, leur a été aussi agréable à eux qu’à nous. Nous espérons que notre analyse est à la hauteur des paroles qu’ils nous ont confiées.

La vidéo de synthèse sur Youtube : https://youtu.be/4E6MgdfNfBU

La vidéo de synthèse sur Facebook :

https://www.facebook.com/centreculturelgenappe/posts/4189097967840020

 

Les interviews : « Et vous, qu’en dites-vous? »

Quand les habitants de Genappe nous parlent de « leur » confinement…

La pandémie de Coronavirus n’a pas seulement ébranlé nos vies quotidiennes, elle nous a également relégué, plus que jamais, derrière des chiffres : les taux de contamination, le nombre de lits en soins intensifs ou le pourcentage de population en télétravail.

Mais derrière ces courbes, chaque jour en « Une » des journaux, le Centre culturel de Genappe a voulu donner la parole, non pas à une population abstraite (« les indépendants », « les coiffeurs », « les étudiants », etc.), mais à celles et ceux que l’on croisait auparavant dans la rue, au magasin, à l’école, ou au foot.

Une trentaine d’interviews vidéo ont été menées, en essayant, sans prétention représentative, d’avoir un panel diversifié d’habitants et d’habitantes de Genappe. Ce qui nous intéressait était de comprendre quelles étaient les « stratégies d’adaptation » à cette situation tout à fait inédite de confinement, dans une commune rurale du Brabant wallon.

La crise sanitaire a marqué un moment de « rupture » dans nos vies quotidiennes, à la fois dans la manière dont se structurait notre temps (journées de travail, activités de loisirs, moments en famille, etc.), et la manière dont se structurait notre espace (professionnel ou domestique, public ou privé). Nous avons, toutes et tous, été amenés à repenser notre temps et notre espace.

Temps gagné et temps perdu

Pour plusieurs des personnes interviewées, le début du confinement a marqué un moment de « pause », une occasion pour ralentir dans notre « fast-life » (Reda), « dans le rythme effréné » (Justine) de nos vies quotidiennes. L’occasion de « se pauser » ou de « se poser », et de prendre du temps pour soi, pour faire ce qu’on n’avait jamais le temps de faire avant : « Je me suis mis à écrire un roman, chose que je voulais faire depuis des années, c’était le moment de m’y mettre » (Piwi). D’autres se sont mis à la marche, au jogging, au vélo, aux balades dans la nature, au jardinage, au bricolage, ou à la sieste. C’était aussi un moment pour passer davantage de temps entre parents et enfants, dans « le confort de la cellule familiale » (Ariane). L’idée de revenir à des choses plus « essentielles » revient très souvent.

Mais la rupture crée des tensions : à côté de ce temps que l’on « gagne » par l’arrêt de nombreuses activités, il y a ce temps que l’on « perd » : les cours qu’on n’a plus, les représentations et concerts qui sont reportés, les progrès sportifs qui sont ralentis, etc. Pour certains, ce temps perdu est aussi… de l’argent perdu, et des difficultés futures qui s’annoncent. Ce à quoi s’ajoute parfois la violence de voir son activité considérée comme « non-essentielle ».

Chaque stratégie est une manière, toujours unique, et dépendante des conditions de vie, de gérer ces tensions. Des routines, des rituels, des perspectives qu’on se donne, comme autant de stratégies pour structurer sont temps : « au premier confinement, on n’avait plus d’organisation du tout. Maintenant, j’en ai une, et ça m’aide… » (Ingrid), « J’avais besoin de marquer le coup, de me dire ‘vendredi, c’est le week-end !’ » (Justine).

Vie locale et distanciation sociale

Être confiné chez soi, c’est aussi repenser son espace. En cela, le confinement a quelque chose de « l’institution totalitaire », décrite en sociologie par Goffman : l’endroit où l’individu dort, se distrait et travaille tend à être le même. Comment repenser son espace quand on alterne « entre son pyjama de nuit et son pyjama de jour » (Françoise) ? Comment ne pas vivre cette situation comme celle du « reclus » de Goffman ?

Les stratégies s’inscrivent ici dans une tension entre le « confort de la maison » et le sentiment d’enfermement ; entre la redécouverte du local, du quartier, des voisins, de la nature proche, bref, l’expérience de la « proximité », et l’expérience de la « distance » :  cours à distance, appels vidéo avec les petits-enfants, distanciation dans les magasins. « Nous parlions à nos petits-enfants par la fenêtre » (Béatrice).

Toutes et tous nous ont parlé de ces petites choses qui leur manquent le plus, ces « presque riens » qui font la vie, et qui touchent pratiquement toujours à notre nature sociale : boire un verre entre amis, fêter un anniversaire, prendre sa grand-mère dans les bras, danser, « serrer l’autre dans ses bras pour lui dire qu’on l’aime » (Myriam)…

« On n’est pas des gens pour vivre seuls » (Josy)

La sociologie a l’habitude de distinguer les liens « de société » (les rapports sociaux réglementés, normés, contractuels) et les « liens de communauté » (la proximité affective, les liens de voisinage, la communauté spirituelle), et c’est bien ces derniers qui manquent le plus : lorsqu’on ne peut plus simplement « se rencontrer », surtout de manière imprévue, ou « aller chez des amis », sans distance, sans masque, sans crainte. Le confinement rend visible à quel point la plupart de nos activités sont aussi – ou avant tout – des lieux où l’on crée des liens affectifs très forts, et où l’on est content de se retrouver : cours d’art, clubs de sport, salle de fitness, paroisse, etc.

A quoi nous habituons-nous ?

Chacun s’adapte. On « fait avec ». Mais la question se pose : n’y a-t-il pas un risque à « s’installer » dans cette situation, à s’habituer à voir l’autre derrière un écran ? Et surtout à voir l’autre comme un « asymptomatique » potentiel ? Ou comme une « personne à risque » ? Allons-nous nous réapprendre à « faire la bise » ? A sortir au cinéma ? A aller au théâtre ? C’est une crainte qui émerge au fur et à mesure que la crise persiste…

Pour aller plus loin…

Nous avons bien conscience que nos constats se rapportent à une commune rurale, en Brabant wallon. Une enquête identique réalisée, par exemple, dans une grande ville montrerait probablement des constats différents. Tout l’intérêt serait de varier les lieux et les populations, afin de comparer la manière dont les individus développent des stratégies d’adaptation différentes selon les lieux où ils sont confinés.

Une chose est sûre : la parole est un outil magnifique, et plus que jamais important dans la situation d’anxiété et d’isolement que nous connaissons. Nous espérons que ce moment d’échange que nous avons passé avec chacune des personnes interviewées, ce moment de proximité, presque d’intimité, à visage découvert, même si c’était par écrans interposés, leur a été aussi agréable à eux qu’à nous. Nous espérons que notre analyse est à la hauteur des paroles qu’ils nous ont confiées.

La vidéo de synthèse sur Youtube : https://youtu.be/4E6MgdfNfBU

La vidéo de synthèse sur Facebook :

https://www.facebook.com/centreculturelgenappe/posts/4189097967840020

 

Les interviews : « Et vous, qu’en dites-vous? »

Quand les habitants de Genappe nous parlent de « leur » confinement…

La pandémie de Coronavirus n’a pas seulement ébranlé nos vies quotidiennes, elle nous a également relégué, plus que jamais, derrière des chiffres : les taux de contamination, le nombre de lits en soins intensifs ou le pourcentage de population en télétravail.

Mais derrière ces courbes, chaque jour en « Une » des journaux, le Centre culturel de Genappe a voulu donner la parole, non pas à une population abstraite (« les indépendants », « les coiffeurs », « les étudiants », etc.), mais à celles et ceux que l’on croisait auparavant dans la rue, au magasin, à l’école, ou au foot.

Une trentaine d’interviews vidéo ont été menées, en essayant, sans prétention représentative, d’avoir un panel diversifié d’habitants et d’habitantes de Genappe. Ce qui nous intéressait était de comprendre quelles étaient les « stratégies d’adaptation » à cette situation tout à fait inédite de confinement, dans une commune rurale du Brabant wallon.

La crise sanitaire a marqué un moment de « rupture » dans nos vies quotidiennes, à la fois dans la manière dont se structurait notre temps (journées de travail, activités de loisirs, moments en famille, etc.), et la manière dont se structurait notre espace (professionnel ou domestique, public ou privé). Nous avons, toutes et tous, été amenés à repenser notre temps et notre espace.

Temps gagné et temps perdu

Pour plusieurs des personnes interviewées, le début du confinement a marqué un moment de « pause », une occasion pour ralentir dans notre « fast-life » (Reda), « dans le rythme effréné » (Justine) de nos vies quotidiennes. L’occasion de « se pauser » ou de « se poser », et de prendre du temps pour soi, pour faire ce qu’on n’avait jamais le temps de faire avant : « Je me suis mis à écrire un roman, chose que je voulais faire depuis des années, c’était le moment de m’y mettre » (Piwi). D’autres se sont mis à la marche, au jogging, au vélo, aux balades dans la nature, au jardinage, au bricolage, ou à la sieste. C’était aussi un moment pour passer davantage de temps entre parents et enfants, dans « le confort de la cellule familiale » (Ariane). L’idée de revenir à des choses plus « essentielles » revient très souvent.

Mais la rupture crée des tensions : à côté de ce temps que l’on « gagne » par l’arrêt de nombreuses activités, il y a ce temps que l’on « perd » : les cours qu’on n’a plus, les représentations et concerts qui sont reportés, les progrès sportifs qui sont ralentis, etc. Pour certains, ce temps perdu est aussi… de l’argent perdu, et des difficultés futures qui s’annoncent. Ce à quoi s’ajoute parfois la violence de voir son activité considérée comme « non-essentielle ».

Chaque stratégie est une manière, toujours unique, et dépendante des conditions de vie, de gérer ces tensions. Des routines, des rituels, des perspectives qu’on se donne, comme autant de stratégies pour structurer sont temps : « au premier confinement, on n’avait plus d’organisation du tout. Maintenant, j’en ai une, et ça m’aide… » (Ingrid), « J’avais besoin de marquer le coup, de me dire ‘vendredi, c’est le week-end !’ » (Justine).

Vie locale et distanciation sociale

Être confiné chez soi, c’est aussi repenser son espace. En cela, le confinement a quelque chose de « l’institution totalitaire », décrite en sociologie par Goffman : l’endroit où l’individu dort, se distrait et travaille tend à être le même. Comment repenser son espace quand on alterne « entre son pyjama de nuit et son pyjama de jour » (Françoise) ? Comment ne pas vivre cette situation comme celle du « reclus » de Goffman ?

Les stratégies s’inscrivent ici dans une tension entre le « confort de la maison » et le sentiment d’enfermement ; entre la redécouverte du local, du quartier, des voisins, de la nature proche, bref, l’expérience de la « proximité », et l’expérience de la « distance » :  cours à distance, appels vidéo avec les petits-enfants, distanciation dans les magasins. « Nous parlions à nos petits-enfants par la fenêtre » (Béatrice).

Toutes et tous nous ont parlé de ces petites choses qui leur manquent le plus, ces « presque riens » qui font la vie, et qui touchent pratiquement toujours à notre nature sociale : boire un verre entre amis, fêter un anniversaire, prendre sa grand-mère dans les bras, danser, « serrer l’autre dans ses bras pour lui dire qu’on l’aime » (Myriam)…

« On n’est pas des gens pour vivre seuls » (Josy)

La sociologie a l’habitude de distinguer les liens « de société » (les rapports sociaux réglementés, normés, contractuels) et les « liens de communauté » (la proximité affective, les liens de voisinage, la communauté spirituelle), et c’est bien ces derniers qui manquent le plus : lorsqu’on ne peut plus simplement « se rencontrer », surtout de manière imprévue, ou « aller chez des amis », sans distance, sans masque, sans crainte. Le confinement rend visible à quel point la plupart de nos activités sont aussi – ou avant tout – des lieux où l’on crée des liens affectifs très forts, et où l’on est content de se retrouver : cours d’art, clubs de sport, salle de fitness, paroisse, etc.

A quoi nous habituons-nous ?

Chacun s’adapte. On « fait avec ». Mais la question se pose : n’y a-t-il pas un risque à « s’installer » dans cette situation, à s’habituer à voir l’autre derrière un écran ? Et surtout à voir l’autre comme un « asymptomatique » potentiel ? Ou comme une « personne à risque » ? Allons-nous nous réapprendre à « faire la bise » ? A sortir au cinéma ? A aller au théâtre ? C’est une crainte qui émerge au fur et à mesure que la crise persiste…

Pour aller plus loin…

Nous avons bien conscience que nos constats se rapportent à une commune rurale, en Brabant wallon. Une enquête identique réalisée, par exemple, dans une grande ville montrerait probablement des constats différents. Tout l’intérêt serait de varier les lieux et les populations, afin de comparer la manière dont les individus développent des stratégies d’adaptation différentes selon les lieux où ils sont confinés.

Une chose est sûre : la parole est un outil magnifique, et plus que jamais important dans la situation d’anxiété et d’isolement que nous connaissons. Nous espérons que ce moment d’échange que nous avons passé avec chacune des personnes interviewées, ce moment de proximité, presque d’intimité, à visage découvert, même si c’était par écrans interposés, leur a été aussi agréable à eux qu’à nous. Nous espérons que notre analyse est à la hauteur des paroles qu’ils nous ont confiées.

La vidéo de synthèse sur Youtube : https://youtu.be/4E6MgdfNfBU

La vidéo de synthèse sur Facebook :

https://www.facebook.com/centreculturelgenappe/posts/4189097967840020

 


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